Le chef qui revient toujours
Il y en a qui divorcent... pour mieux se remarier, quelques virages plus loin. Et il y a Curnonsky, réinventé en Arvine et tout juste redevenu Curnonsky. Vous suivez ? Nous non plus.
Résumons : au départ, Benjamin Capelier envoyait des assiettes traçantes depuis la Croix-Rousse et une cuisine de 2 m2. Curnonsky était né. Puis le chef est descendu de sa colline pour du plus grand, un associé dans la poche du tablier. Arvine débarquait. Après une pause, voilà donc le retour de Curnonsky, mais à l'emplacement de feu Arvine. Bref, c'est le même bonhomme, au talent identique, et que les codes de la restauration continuent à émouvoir peu. Pas formaté, il mitonne en général en dehors des recettes toutes faites. Ce midi-là, la purée de topinambours, tunée d'huile de truffe, pata negra et noisettes torréfiées, laissait la cuillère toute chose. La suite ? Des filets de pintade couvant des gnocchis maison et un houmous de sésame noir. Franc, goûteux. En dessert, la tartelette au citron vert lâchait son chapelet de saveurs et de textures vivifiantes, en toute harmonie (glace à l'aneth, crumble choco, meringue). Ah oui ! La carte des vins figure toujours parmi les plus recommandables de la ville*.
D'ailleurs, ce soir, place à un spécial Grosses quilles et petites assiettes, pour la rupture du dry january. Le garçon n'est pas à un contrepied près.
Curnonsky - 6 rue Hippolyte Flandrin, Lyon 1er
Le midi : menu unique pour l'instant (27€) : du jeu au sam. Le soir : du mar au sam, menu en 5 services , case frometons comprise
* ce qui n'a pas échappé à plusieurs chefs de passage à Lyon durant le Sirha...
Résumons : au départ, Benjamin Capelier envoyait des assiettes traçantes depuis la Croix-Rousse et une cuisine de 2 m2. Curnonsky était né. Puis le chef est descendu de sa colline pour du plus grand, un associé dans la poche du tablier. Arvine débarquait. Après une pause, voilà donc le retour de Curnonsky, mais à l'emplacement de feu Arvine. Bref, c'est le même bonhomme, au talent identique, et que les codes de la restauration continuent à émouvoir peu. Pas formaté, il mitonne en général en dehors des recettes toutes faites. Ce midi-là, la purée de topinambours, tunée d'huile de truffe, pata negra et noisettes torréfiées, laissait la cuillère toute chose. La suite ? Des filets de pintade couvant des gnocchis maison et un houmous de sésame noir. Franc, goûteux. En dessert, la tartelette au citron vert lâchait son chapelet de saveurs et de textures vivifiantes, en toute harmonie (glace à l'aneth, crumble choco, meringue). Ah oui ! La carte des vins figure toujours parmi les plus recommandables de la ville*.
D'ailleurs, ce soir, place à un spécial Grosses quilles et petites assiettes, pour la rupture du dry january. Le garçon n'est pas à un contrepied près.
Curnonsky - 6 rue Hippolyte Flandrin, Lyon 1er
Le midi : menu unique pour l'instant (27€) : du jeu au sam. Le soir : du mar au sam, menu en 5 services , case frometons comprise
* ce qui n'a pas échappé à plusieurs chefs de passage à Lyon durant le Sirha...
