Vins de sacrée nana
Ça y est, les raisins sont en cuve. Vous connaissez Caroline? Avant, elle était ingénieur polytechnicienne. Elle est désormais vigneronne. Une femme parmi les raisins. Et pas n'importe laquelle.
Il y a des parcours comme ça. Libre, aventurier. Deux adjectifs qui collent bien à la peau de Caroline Lédédenté, une gastronome monomaniaque qui s'ennuie ferme dans le génie civil. À rebours de tout plan de carrière, elle plaque son job pour travailler en salle dans des restos branchés de Paris, et vivre au plus près de sa passion. Par ailleurs, la demoiselle est plutôt difficile question pinards. Qu'importe, dans ses nouvelles fonctions, elle goûte plein de choses magnifiques, rencontre des viticulteurs brillants, monte des cartes des vins. Jusqu'à ce qu'elle réalise : ce qu'elle veut réellement faire, c'est du vin. Et du bon. Rebelote "Vazy-je-le-fais": après un BTS viticulture-œnologie, cette hyperactive part dans le Bugey se former auprès d'un pape du naturel parce que ses cuvées à lui l'ont éblouie. Tant pis si elle ne connaît personne là-bas.
Un an plus tard, ses premières bouteilles sortent, issues de vignes entourées de forêt, louées au sud du Bugey. Dans des conditions spartiates, la néo-rhônalpine s'occupe de tout seule, jusqu'aux étiquettes qu'elle dessine. Aujourd'hui, Caroline attaque la vinification de son 4e millésime. Souples, cristallins, lumineux, ses vins de mi-montagne sont identifiables et reconnus, notamment par les vignerons qu'elle admirait. Moralité : instinct + prise de risque + énergie sans faille = bonnes quilles. CQFD.
Grain par grain - Caroline Ledédenté
Vins naturels et vivants, 4 ha dans le Bugey. Mondeuse, gamay, jacquère, altesse... En vente à Lyon chez Odessa et Au Troquet des Sens. A Annecy, chez Midget. Crédit photos : Nicolas Villion
Il y a des parcours comme ça. Libre, aventurier. Deux adjectifs qui collent bien à la peau de Caroline Lédédenté, une gastronome monomaniaque qui s'ennuie ferme dans le génie civil. À rebours de tout plan de carrière, elle plaque son job pour travailler en salle dans des restos branchés de Paris, et vivre au plus près de sa passion. Par ailleurs, la demoiselle est plutôt difficile question pinards. Qu'importe, dans ses nouvelles fonctions, elle goûte plein de choses magnifiques, rencontre des viticulteurs brillants, monte des cartes des vins. Jusqu'à ce qu'elle réalise : ce qu'elle veut réellement faire, c'est du vin. Et du bon. Rebelote "Vazy-je-le-fais": après un BTS viticulture-œnologie, cette hyperactive part dans le Bugey se former auprès d'un pape du naturel parce que ses cuvées à lui l'ont éblouie. Tant pis si elle ne connaît personne là-bas.
Un an plus tard, ses premières bouteilles sortent, issues de vignes entourées de forêt, louées au sud du Bugey. Dans des conditions spartiates, la néo-rhônalpine s'occupe de tout seule, jusqu'aux étiquettes qu'elle dessine. Aujourd'hui, Caroline attaque la vinification de son 4e millésime. Souples, cristallins, lumineux, ses vins de mi-montagne sont identifiables et reconnus, notamment par les vignerons qu'elle admirait. Moralité : instinct + prise de risque + énergie sans faille = bonnes quilles. CQFD.
Grain par grain - Caroline Ledédenté
Vins naturels et vivants, 4 ha dans le Bugey. Mondeuse, gamay, jacquère, altesse... En vente à Lyon chez Odessa et Au Troquet des Sens. A Annecy, chez Midget. Crédit photos : Nicolas Villion